En ce qui me concerne, je suis totalement amoureuse du patrimoine gastronomique de la région Bordelaise. Il y a bien sûr les 2 grands incontournables : le vin et les huitres, mais aussi plusieurs autres spécialités peut-être moins connues.
Vous trouverez beaucoup plus d'informations dans le livret d'accueil que je mets à la disposition de nos hôtes. Ce serait bien trop long et indigeste pour un post de blog !
En dehors de ces spécialités régionales, de façon générale, la cuisine locale est la cuisine du Sud-Ouest (le Périgord, le Pays Basque, le Gers...). Et enfin pour compléter ce post, vous trouverez sur le Bassin d'Arcachon des restaurants à prix très abordables, en comparaison avec l'offre que vous pourriez trouver dans d'autres régions.
L'ostréiculture
Un incontournable : la dégustation d’huitres chez le producteur, dans les cabanes à huitres. Voir le post "Les cabanes ostréicoles : dégustation d'huitres".
Sinon, un petit peu d'histoire pour ceux qui ont envie de lire un peu :
L'ostréiculture arcachonnaise est, après le tourisme, l'activité économique dominante sur le bassin d'Arcachon. Le bassin d'Arcachon est l'un des principaux centre ostréicole de France, on y élève l’huître creuse (Crassostrea gigas).
Les huîtres sauvages ont toujours été ramassées et consommées, comme en témoignent certains écrits datant de l'époque gallo-romaine. L'huître que l'on trouvait alors dans le Bassin d'Arcachon étaient l'huître plate, ou "gravette" (Ostrea edulis). L'exploitation officielle des huîtres débute en 1849, avec la création des premiers parcs ostréicoles impériaux de France. En 1865, Jean Michelet met au point une technique de « chaulage » destinée à faciliter le détroquage : opération consistant à récupérer le naissain fixé sur les tuiles.
Introduction de la Portugaise : En 1868, le « Morlaisien », navire chargé d'huîtres creuses portugaises (Crassostrea angulata), est pris dans une violente tempête l'obligeant à s'abriter dans l'estuaire de la Gironde. En raison du retard pris, les huîtres étaient trop avariées pour être livrées. Ceci aurait poussé le capitaine à faire jeter toute la cargaison par-dessus bord. Certaines huîtres survécurent et proliférèrent. En seulement quelques années, les portugaises se sont fixées et reproduites sur tout le littoral gascon, gagnant à son tour le bassin d'Arcachon. Jusqu'au début des années 1970, la Portugaise allait devenir la reine des eaux du bassin. La Gravette quant à elle est décimée par une épizootie qui n’a jamais été clairement identifiée, dans les années 1920. En 1924, la production est abandonnée.
Introduction de la Japonaise : Entre 1967 et 1971, les ostréiculteurs ont dû faire face à deux épizooties d'origine virale qui décimèrent les dernières gravettes et toutes les huîtres portugaises, au point qu'en moins de 2 ans, elles disparurent totalement du bassin d'Arcachon. L'ostréiculture vécut alors la crise la plus grave de son histoire. La menace de faillite planait sur toute la filière ostréicole du bassin, lorsque l'on décida d'importer en masse une variété d'huîtres creuses originaire du Japon, la Crassostrea gigas. Aujourd'hui, la Japonaise demeure la seule huître élevée au sein du bassin, et s'il reste bien quelques Gravettes, celles-ci ne subsistent plus qu'à l'état sauvage.
Le vin
Le vin est économiquement et culturellement incontournable dans la région. Voici 3 visites que j'ai adorées :
La visite d'un château viticole de Pessac-Léognan, du Médoc (et sa route des vins), du libournais (Saint-Emilion et sa ville médiévale, Pomerol…), de sauternes, des graves…
La citée du vin (musée à Bordeaux).
La route des vins du Médoc.
Voir notre livret d'accueil pour plus d'informations.
Les esturgeonnières du Teich ou de Biganos
L'Aquitaine est très réputée pour son caviar. Je connais personnellement le propriétaire d'une poissonnerie ayant pignon sur rue à Arcachon. Il m'a confié avoir eu des clients Russes qui avaient gouté le caviar du Moulin de la Cassadote, l'esturgeonnière de Biganos. Ils l'on trouvé très bon, peut-être pas tout à fait du niveau du caviar produit en Russie, mais quand-même très bon. Suffisamment bon pour revenir en acheter ! Ces 2 esturgeonnières sont très proches:
Caviar Perlita, au Teich, à 10 minutes de Mios
Le Moulin de la Cassadote, à Biganos, à 10 minutes de Mios
Les autres spécialités
La mer :
La lamproie à la Bordelaise
La morue de Bègle
L'alose
La viande :
L’entrecôte à la Bordelaise
Le grenier Médocain
Le salmis de palombe
L’agneau de Pauillac
Le canard
Les crépinettes
Le boeuf de Bazas
Les Gâteaux / Les desserts :
Le canelé de Bordeaux - Voir le post
Le Macaron de Saint Emilion
Le pastis Landais
Les Dunes Blanches du Cap Ferret
La Galette des Rois Bordelaise
La Dacquoise
Les Puits d’Amour de la Maison Seguin
La Crème Jock (pour un peu de nostalgie)
Les sucreries :
Les bouchons de Bordeaux
Les sarments du Médoc
La Fanchonnette
Les boissons autre que le vin :
Le Lillet à Podensac - Voir le post
La Fine Bordeaux
Marie Brizard
Le Cacolac (pour un peu de nostalgie)
Autres :
Le cep de Bordeaux (Boletus edulis) !!!
Les asperges du Blayais ou des sables des Landes
Pour en savoir plus :
Un hébergement qui vous permettra de découvrir le Bassin d'Arcachon, de la Dune du Pilat au Cap Ferret :
Venez dans une de nos chambres d'hôte "Chez Pascale et Patrick" à Mios, et profitez de notre table d'hôte, après une journée bien remplie !
Venez séjourner dans notre gîte "Au Havre de Paix", à Mios (je vous assure, ce gîte porte vraiment très bien son nom 😉 !).
Renseignez-vous sur notre site internet, ou appelez-moi (06.35.57.37.36), je serai ravie de discuter avec vous !
Pascale
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